Ci-après, le lien pour acheter le hors-série de l'OBS "La bataille de la biodiversité" (98 pages) :

https://www.nouvelobs.com/hs-biodiversite























































































































































































































































































































































































































 

EXTRAITS COMMENTÉS : "Comme un écureuil dans la ville" écrit par Morgane Bertrand _ Hors série de l'OBS "La bataille de la biodiversité" sorti en juin dernier :

Premier extrait de l'article du hors série de l'OBS "Comme un écureuil dans la ville" : "1_Faire jaillir l'eau : A l'entrée de Gonesse(95), dans le quartier du Vignois, on a le choix entre foncer chez Leroy-Merlin et observer le frisson des ailes des libellules. Sur ce terrain inondable, de vastes bassins ont été creusés, mais non bétonnés, pour accueillir les débordements de deux rivières voisines et protéger le quartier des inondations. Or cette zone humide rend un autre précieux service : elle sert de refuge à une faune et à une flore inespérées. Premiers arrivés : les insectes volants, et les oiseaux attirés par le festin qui s'offrait à eux. Mais les plus heureuses sont les libellules qui apprécient la présence d'eaux permanentes et semi-permanentes : 24 espèces ont été observées. Les reptiles, en revanche, sensibles aux ruptures de continuité, se font attendre.(...)Dans les centres-villes, mares et noues prennent le relais. Au risque d'attirer les moustiques ? Dès lors qu'un milieu aquatique est équilibré, que l'ensemble de la chaîne alimentaire est représenté, aucune espèce ne prend le dessus, rassure Marc Barra, écologue chargé d'études à l'Agence régionale de la biodiversité d'Ile-de-France."

De notre côté, au sein de notre association des Coteaux de Mareil, nous sommes impatients de voir la remise en eau du lavoir des Marivaux. L'eau c'est vital pour de très nombreuses espèces, dont nos salamandres et tritons. (photos ci-dessous : lavoir des Marivaux)


       


L'OBS "Comme un écureuil dans la Ville"/ 2 _ Suivre le chemin de l'écureuil : "Si on veut que la flore et la faune investissent la ville, celle-ci doit être reliée aux source des espèces : les forêts, les bois, les lacs,.... La biodiversité à besoin de trames vertes, d'espaces connectés, pour se déplacer explique l'écologue Marc Barra. L'artificialisation des sols et la fragmentation des habitats sont la première cause de perte de diversité biologique dans les villes. Les populations étant isolées les unes des autres, seules les plus mobiles se maintiennent et les chaînes alimentaires n'y résistent pas. Face à ce constat, Strasbourg a pris le taureau par les cornes. Ou plutôt l'écureuil roux par la queux. Pour identifier le tracé d'une trame verte efficace, une équipe a suivi les déplacements de l'animal, qui choisit le plus court chemin pour aller d'un point à un autre.(...). A Rennes, ce sont les hérissons qui ont servi de guides."

Nous à Mareil-Marly, nous avons la chance d'avoir 33 hectares en zone N et un corridor écologique permettant de relier les différents espaces naturels. Il y a d'ailleurs très certainement des choses à améliorer sur les secteurs de transition aux Marivaux, aux Sablons, et surtout entre Bigaudes/Doigts et Violettes. Pour compléter ce sujet des écureuils à Mareil, ils font aussi le trajet entre le secteur boisé des Bigaudes et le Domaine de Grandchamps au Pecq. Des échanges également du secteur boisé des Doigts vers celui des Champs Droux, la mortalité entre l'Avenue du Professeur Roux et la rue de Port-Marly n'étant pas rare. (Photos ci-dessous : Écureuil roux à Mareil, Transition entre Violettes et Bigaudes/Doigts, avec tracé en rouge les OAP programmées sur le secteur, écureuil tué par un véhicule sur la route entre le secteur des Doigts et des Champs Droux.)

      


L'OBS "Comme un écureuil dans la Ville"/ 4 _ Éteindre la lumière : "Après la peur des moustiques, la peur du noir ! La création de trames noires, itinéraires sans éclairage destinés à favoriser la circulation nocturne des animaux, fait l'objet d'intenses négociations. Les services rendus aux chauves-souris sont pourtant bien connus. Privé de ses lampadaires, le quartier du Vignois, à Gonesse, en a vu débouler huit espèces, sur la vingtaine présente en Ile-de-France. L'obscurité profite aussi aux oiseaux, comme les gorgebleues à miroir, rares dans la région, qui se repèrent à la réverbération de la lune sur les plans d'eau. Allumage automatique au passage des joggeurs, réduction de l'intensité lumineuse... A Lille, dans le cadre du projet Luciole, l'éclairage a été revu à la baisse autour du parc de la Citadelle, le poumon vert, sans être supprimé pour autant, et le dispositif devrait être progressivement étendu au reste de la ville. Faudra-t-il un jour renoncer aux guirlandes de Noël ? A bonnelles (78), dans la Vallée de Chevreuse, on vous apprend d'ores et déjà à fabriquer des décorations en branches de sapins."

En complément, puisque j'ai déjà évoqué le sujet sur la page Facebook de l'A.S.C.M il y a quelques mois, il faut rappeler que selon les études menées en collaboration avec la Gendarmerie il y a autant de cambriolages la nuit lumières éteintes ou allumées. La seule baisse notable de cambriolages correspond à l'éclairage qui se met en fonction au passage des personnes, mais c'est aussi la plus coûteuse financièrement à mettre en œuvre en éclairage urbain. Il y a moins d'agressions de personnes et de dégradations matériels lorsque l'éclairage urbain est éteint ou inexistant. Pour ce qui est de Mareil-Marly, pas d'action en cours sur ce sujet. Il serait déjà bien d'envisager quelque chose sur le corridor écologique sur les points de transition entre les secteurs Bigaudes/Doigts et Violettes au croisement avec la rue de Marly, aux Marivaux, et aux Sablons. Au-delà, l'idéal serait bien entendu d'avoir un plan d'action à ce sujet sur l'ensemble de la commune, car c'est vital pour la santé des animaux, des plantes, mais aussi des humains. Et puis ce serait un bonheur immense de retrouver un véritable ciel étoilé !
(photos ci-dessous : Transition entre Bigaudes/Doigt et Violettes sur le corridor écologique, et rue des Bigaudes éclairée comme en plein jour !)

   


L'OBS _Comme un écureuil dans la Ville"/ 6 _ Laisser pourrir le bois mort : "Qu'il soit laissé au sol, sur pied, découpé ou tombé, le bois mort est à la fois la base de la chaîne alimentaire - les coléoptères s'en nourrissent avant d'être mangés par d'autres espèces comme le pivert - et un refuge pour la petite faune (grenouilles, hérisson...). 30% de la biodiversité dans les bois et forêts dépend de ce bois mort, note Laurent Tillon, responsable biodiversité à l'ONF et auteur d’Être un chêne (Actes Sud). Problème : il fait désordre, et peut se révéler dangereux. < On a perdu la notion de naturalité, du caractère aléatoire du végétal. C'est un héritage des grandes écoles du paysage. Mais on progresse vers l'acceptation du sauvage >, estime l'écologue Marc Barra. Tout particulièrement quand cet ensauvagement apporte son lot de beauté"

A mon sens laisser le bois et les arbres morts ainsi que l’ensauvagement sont ce qui fait la différence entre un espace naturel et un espace vert où tout est à peu près sous contrôle et où s'applique le terme abusif de "nettoyé" (parce que la vraie nature ça fait sale pour certains !). Bien entendu les espèces animales ne sont pas du tout les mêmes dans ces deux typologies d'espaces très différents. Marc Barra, écologue en Ile-de-France, note dans l'article des progrès, je ne suis pas aussi optimiste que lui. La différence entre espace naturel et espace vert ne me semble pas toujours bien ancré dans la tête du public, et les conséquences environnementales de l'un ou l'autre non plus. Il ne l'est malheureusement pas bien plus des autorités locales. Quand on lit le dernier questionnaire le la Communauté d'agglomération de St Germain Boucles de Seine (CASGBS) à destination du public concernant le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET), il y a de quoi se poser des questions ! Le problème c'est que l'environnement est pour beaucoup de personnes un espace utile, et non pas un espace partagé avec d'autres espèces vivantes qui ont en général des besoins et des attentes totalement différentes des nôtres. Et partager c'est aussi renoncer, pas facile pour des humains qui veulent tout maîtriser ! En attendant nous avons dans nos coteaux de Mareil des zones véritablement naturelles, laissées libres d'évoluer librement par défaut... pourvu que ça dure et que la pression humaine grandissante ne pose pas trop de problèmes dans ces espaces à l'avenir.
(photos ci-dessous : Pour se nourrir ou se loger, le bois mort est utile à toute une faune sauvage à commencer par les insectes et les oiseaux)

      


L'OBS "Comme un écureuil dans la Ville"/ 8 _ Enrichir l'herbier : "Chêne, hêtre, charme, érable, frêne, tilleul, merisier composent le cortège classique des arbres de climat tempéré. Cornouiller, aubépines, troène, sureau noir... Voilà pour les arbustes. Auxquels s'ajoutent désormais des espèces plus résistantes au réchauffement climatique. A Paris, une étude comparative a été lancée sur la résistance à la sécheresse - et le potentiel rafraîchissant - de différentes essences d'arbres. A Lille, on s'intéresse de plus près aux espèces qui poussent au sud de la Loire. Une chose est sûre : il faut diversifier. < Planter une seule espèce, même si elle est très bien adaptée, ne suffit pas, prévient le professeur Philippe Clergeau du Muséum National d'Histoire Naturelle. On a vu avec l'orme et le platane qu'une maladie peut tout ravager. >"

Les coteaux de Mareil ont plutôt une bonne diversité d'arbres et arbustes, même si suivant les secteurs il y a quelques inégalités. Du côté de la forêt de Marly, où l'homme intervient depuis très longtemps, il y a aujourd’hui un dépérissement important des peuplements de châtaigniers atteints par la maladie de l’encre, un champignon microscopique qui détruit le système racinaire des arbres. Les printemps humides suivis de sécheresses estivales ont aggravé le phénomène. Les châtaigniers apportés par l'homme représentent plus de 40% des peuplements de cette forêt et sont depuis toujours inadaptés à son sol. L’ONF programme des coupes sanitaires, suivies de plantations, nécessaires afin d’assurer la sécurité de l’espace forestier et renouveler la forêt.

     


L'OBS "Comme un écureuil dans la Ville"/ 10 _ Connaître les sols : "<Il n'y a pas de biodiversité sans sols vivants, insiste l'écologue Marc Barra. La pleine terre est indispensable pour sa richesse en vers de terre, pour accueillir la végétation... Elle nourrie les plantes et stocke l'eau et le carbone. D'où l'importance de les conserver et de maintenir une continuité.> Même si l'obligation de garder des espaces de pleine terre - une terre en lien direct avec le sous-sol naturel - a disparu de la loi climat et résilience, elle commence à apparaître dans les documents d'urbanisme. Mais dans des régions très urbanisées et industrialisées, où les sols ont été profondément remaniés, est-ce suffisant ? La ville de Berlin va plus loin : elle a créé un atlas de la qualité des sols - pollués, fertiles, perméables... Avec le projet de construire sur les plus abîmés et d'épargner les plus riches. On veut de tels atlas en France ! "

Oui, une excellente idée que cet atlas de la qualité des sols. Voilà une démarche qui verrait très certainement nos coteaux, en particulier aux Violettes, aux Champs Droux ou encore aux Bigaudes épargnés par une loi SRU et un Grand Paris qui s'impose aveuglément aux communes par des règles simplistes.

    



L'OBS "Comme un écureuil dans la Ville"/ 11 _ Aménager le biotope : "Le Lille City Hôtel s'en souviendra : il a dû revoir radicalement son projet de rénovation pour coller aux nouvelles exigences de la ville. Celle-ci a introduit , pour tout nouveau projet de construction, un Coefficient de Biotope par Surface (CBS) qui varie de 20% dans l'hypercentre à 50% au-delà. <On n'arrivera jamais à la cité végétale de Luc Schuiten, mais on veut renverser la méthode. La doctrine recommande d'Eviter - Réduire - Compenser. Nous on protège d’abord : on part d'un diagnostic de biodiversité et on construit autour> explique Stanislas Dendievel, adjoint au maire de la ville de Lille chargé de l'urbanisme et de l'habitat durable. Une démarche mise en œuvre dans l'aménagement des Rives de la Haute-Deûle, écoquartier qui récupère les eaux de pluie, notamment grâce à un jardin d'eau au rôle de phytoremédiation, des allées en pleine terre,... <Les documents d'urbanisme sont un levier puissant pour maintenir ou protéger la biodiversité, confirme l'écologue Marc Barra. Des villes comme Épinay-sur-Seine ou Rouen ont choisi de déclasser des secteurs à urbaniser AU, pour en refaire des secteurs naturels N ou agricoles A.>"

Notre commune de Mareil-Marly rentre dans cette exemple de villes qui dans leur PLU ont transformé des zones à urbaniser AU en zones naturelles N. C'est une excellente chose pour l'environnement et la biodiversité. Au-delà, Mareil-Marly n'a à ma connaissance pas de Coefficient de Biotope par Surface (CBS) et c'est bien dommage. Né et appliqué à Berlin en Allemagne depuis 1998, le CBS peut être mis en œuvre dans absolument toutes les communes au sein du PLU, peu importe leur taille. Concrètement, pour prendre en exemple les nouveaux immeubles Chemin du peintre Ricois, près de la gare de Mareil, l'application d'un CBS élevé aurait pu rendre inévitable la mise en œuvre de places de stationnement avec des dalles ajourées de type "Evergreen" qui permettent à l'herbe de pousser et surtout à l'eau de s'infiltrer. Cette problématique de l'eau se retrouve sur les cheminements piétons de la résidence où des dalles auraient permis à l'eau de s'infiltrer contrairement à du béton coulé en continu. Aussi, un CBS élevé rend inévitable des toitures végétalisées. Le CBS peut aussi imposer des espaces pour la faune. Peut-être n'est-il pas encore trop tard pour modifier cela dans notre PLU et l'imposer aux programmes de constructions à venir aux Violettes, Champs Droux, ... ??
(photos ci-dessous : PLU de Mareil-Marly, plan de zonage où les zones naturelles N ressortent particulièrement, une excellente chose pour la biodiversité et l'environnement en général. Logements Ricois, avec l'application d'un CBS élevé... les places de stationnement auraient dû être en dalles ajourées de type "Evergreen", les cheminements en dalles pour faciliter l'infiltration de l'eau, les surface bétonnées plus réduite et là aussi constituées de dalles, les toitures auraient dû être végétalisées)

   
  
    

Dernier extrait partagé du hors série de L'OBS "Comme un écureuil dans la Ville"/ 12 _ Bâtir vivant : "< On a encore trop tendance à construire, puis à décorer, regrette Philippe Clergeau du Muséum National d'Histoire Naturelle. Pour aller vers une ville vraiment durable, il faut inscrire le sujet de la biodiversité dans toutes les décisions de conception et de construction.> C'est ce que tentent de faire certains architectes, comme l'agence Chartier-Dalix, qui a conçu l’École des sciences et de la biodiversité, à Boulogne-Billancourt (92). Sur le toit, un jardin avec deux mètres de terre et une (vraie) forêt ont été installés. Les façades, en béton, contiennent des anfractuosités pour accueillir terre, plantes et nichoirs pour les mésanges et les hirondelles. L'école des Boutours à Rosny-sous-Bois (93), moins spectaculaire architecturalement, est faite de paille, bois et liants végétaux, avec toits végétalisés, infiltration des eaux pluviales et plantes comestibles dans la cour de récré. Mais des hôtels à insectes, nichoirs à oiseaux ou gîtes à chauves-souris peuvent aussi bien être installés dans le bâti existant.< Quand le collège de Sisteron (04) a été rénové, les naturalistes ont découvert une colonie de chauves-souris, des molosses de Cestoni, protégés en Europe, raconte l'écologue Marc Barra. Les travaux de bardage ont été réalisés en leur absence, et un espace a été laissé disponible pour les accueillir à leur retour.> Cela n'a pas manqué : les chauves-souris sont revenues."

Je suis tout à fait d'accord avec Philippe Clergeau du MNHN, on est encore aujourd'hui beaucoup dans la décoration plus que dans la biodiversité. Il ne suffit pas de faire un parterre de fleurs, ou de planter un arbuste au milieu d'une pelouse pour répondre à la problématique de la biodiversité ! Concrètement, on en revient au CBS décrit dans l'article précédent : Le CBS est un coefficient qui décrit la proportion des surfaces favorables à la biodiversité (surface écoaménageable) par rapport à la surface totale d’une parcelle. Le calcul du CBS permet d’évaluer la qualité environnementale d’une parcelle, d’un ilot, d’un quartier, ou d’un plus vaste territoire. La loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) introduit le coefficient de biotope. Le règlement du PLU peut « imposer une part minimale de surfaces non imperméabilisées ou éco-aménageables, éventuellement pondérées en fonction de leur nature, afin de contribuer au maintien de la biodiversité et de la nature en ville ».
Exiger l’atteinte d’un CBS donné dans un document d’urbanisme ou dans un projet d’aménagement ou de renouvellement urbain permet de s’assurer globalement de la qualité d’un projet, en réponse à plusieurs enjeux : amélioration du microclimat, infiltration des eaux pluviales et alimentation de la nappe phréatique, création et valorisation d’espace vital pour la faune et la flore. Des communes ont fait le choix d'ajouter à cela une OAP (Orientation d'Aménagement et de Programmation) thématique dans leur PLU, généralement sous le titre d'OAP TVB, pour trame verte et bleue. L'objectif est de mettre en valeur l’environnement, notamment la gestion économe de l’espace (renouvellement urbain, densification, phasage de l’urbanisation…), les continuités écologiques, la biodiversité, la gestion des eaux, les paysages et le patrimoine. J'ai retenu pour exemple OAP TVB de Lille, et surtout l'OAP TVBp de Nantes Métropole : https://metropole.nantes.fr/.../3-1-2_OAP.../OAP_TVBp.pdf
A Mareil-Marly nous avons aussi une OAP thématique, l'OAP Sentes qui protège les sentes et ce qui est à proximité. C'est une excellente chose, mais cela ne concerne que ces éléments dans la ville. Une OAP thématique complémentaire TVB pourrait orienter notamment l'intégration de la biodiversité dans l'ensemble de la ville, et concerner les parties bâties et surtout à bâtir (OAP Violettes, Champs Droux, ...), en complément d'un CBS que nous n'avons visiblement pas non plus.
(photos ci-dessous :L'OAP Sentes à Mareil-Marly; Ecole des sciences et de la biodiversité à Boulogne-Billancourt)

   

Cyril Chauplannaz

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